Pour ce 9e épisode, je vous invite à la rencontre d’un autre magicien du son : Pascal Garnon.
Je pourrais vous écrire quelques lignes pour vous présenter Pascal et vous faire la liste de tous les albums sur lesquels il a travaillé, mais il parait qu’une photo (ou devrais je dire dans ce cas précis une vidéo) vaut mieux que mille mots, alors je vous propose de le découvrir en images :
Pascal Garnon retrace avec nous ces débuts au studio Beaubourg an plein milieu du centre Pompidou, son passage au studio Davout, et sa rencontre avec les Rita Mitsouko et quelques uns des artistes avec lesquels il a collaboré. Il nous explique très humblement que l’expérience et le travail sont des facteurs très important dans la carrière d’un ingénieur du son : apprendre à utiliser les machines, écouter des sons, regarder travailler les autres… Ce travail lui a permis de gagner la confiance des plus grands et son travail est respecté par les plus prestigieux mixeur comme Michael Brauer.
Il nous explique son approche et sa philosophie et nous livre quelques techniques pour bien aborder un mixage et notamment l’importance de réaliser une balance, chose qu’il a retenu de “l’école Davout”.
Aujourd’hui, Pascal Garnon est installé chez lui à Paris où il a aménagé sa propre cabine de mixage. Amoureux des machines, son setup est entièrement connecté à son Protools pour pouvoir profité de la magie des machines hardware, et le tout est apprécié à travers une magnifique paire de Barefoot. Il nous explique très clairement ses choix, dans quel contexte il les utilisent et pourquoi…
En tant que mixeur, il se considère comme un “caméléon” autant à l’aise sur de la pop, du rap ou de l’électro, son expérience lui a appris à être à l’écoute des artistes pour mener à bien tous les projets qu’on lui confie. La clé pour être un bon ingénieur du son : être sensible à la musique et ce que les artistes veulent transmettre à travers leurs oeuvres. Tous ces éléments passent par un bon mixage. Pascal l’a vite compris et ce qui lui a permis de travailler avec de prestigieux artistes dans plein de domaines différents.
Bonjour
Non, il utilise beaucoup ses machines en insert à travers les convertisseurs qu’il peut insérer dans protools comme un plugin.
La sommation se fait en interne, où il enregistre en temps réel le mix sur une nouvelle piste dans sa session.
J’en ai trouvé un (v1) pour 160euros … super pour épaissir mes synthétiseurs… merci pour vos précieux conseils!!
Ça se trouve sur internet pour pas trop cher normalement
J’avais trouvé le mien ( un v2 pour 100$ )
il y a aussi le premier modèle ( bleu )
Bonjour,
Super intéressant ! Juste une question : Est-ce que Pascal Garnon utilise un sommateur ? J’ai vu qu’il n’avait pas de table…
Merci
Excellent !!
J’étais stagiaire sur l’album de Martin Solveig hedonist… ces 2 mecs sont des crèmes ! Ça fait plaisir de revoir Pascal, il a tellement fait pour le son de drums de Air, Virgin Suicides :3 micros (2 414 et 1 d12)! Rock’n’roll
Ki qui aurait un Peavey Kosmos d’occaz ??? C’est introuvable ces petites bêtes là ?
Un seul mot : bravo ! Super parcours…
Que j’ai regardé avec beaucoup d’intérêts comme toujours.
Merci Serge !!!
Toujours très sympa…. Toujours une découverte… Bonne continuation !!!
Je n’ai rien à ajoputer que tout ce qui a déjà été dit précédemment.
C’est génial.
“Don’t stop at the top”
Je suis ravi de te l’entendre dire puisque c’est le but recherché ! Montrer un peu l’envers du décor et ce qui se passe dans la tête des professionnels !
Merci. Vraiment intéressant les studios tour
Toutes tes interviews sont vraiment au top. Quand on a pas la chance de pouvoir travailler directement avec des pro, elles sont vraiment d’une grande aide, et permettent vraiment d’appréhender la musique et le son d’un autre oeil 🙂 Merci pour ton travail !
A refaire !! 🙂
Le plaisir a été pour moi aussi
Merci Nicolas